Le Donon

Le Donon, la montagne sacrée, culmine à 1009 m d'altitude, entre l'Alsace et la Lorraine.

Druide Le massif du Donon et ses environs immédiats, étaient depuis la nuit des temps un important carrefour de chemins et de voies anciennes. Les premières traces d'une occupation du site remontent à 3000 ans av. J.-C. Le temple de style gréco-romain, devenu l'emblème du Donon, a été érigé en 1869 au point culminant de la montagne qui varie, selon les sources, entre 1008 et 1010 m d'altitude.

Le Donon - Grandfontaine Bas-Rhin le 06/08/2015 - Mise à jour le 17/02/2022

L'ascension vers le sommet du Donon débute à l'arrière de l'hôtel-restaurant le Velleda. Le chemin passe par ce qui fut jadis une piste de ski alpin, ainsi qu'un téléski, construit en 1976. Un pylône totalement rouillé d'un tire-fesses en est le dernier témoin. Le manque d'enneigement et des problèmes de financement, ont signé l'arrêt de l'exploitation et l'abandon de la station.

Le sentier a été balisé (rectangle rouge) par le Club Vosgien de Schirmeck.

Le chemin s'élève peu à peu, encombré de gros blocs de grès qu'il faut enjamber.

Le rocher à bassins, une œuvre de la nature.

Un peu plus loin, c'est un autre rocher, en forme de stèle, qui attire l'attention. Seul des gribouillis, tout ce qu'il y a de plus contemporain, sont visibles.

Au-dessus de moi, par une trouée dans la forêt, pointe l'émetteur rouge et blanc de TDF.

L'escalier de l'Empereur Guillaume II, qu'il n'a jamais monté, ni descendu.

Le chemin des Sarrasins a été aménagé en 1869 lors de la construction du temple.

À proximité des bâtiments de l'émetteur, le sentier, après avoir franchi le rempart, une levée de terre renforcée de pierres, débouche sur une première plate-forme, au milieu des vestiges archéologiques gallo-romains.

Disposé en arc de cercle, les copies des huit stèles votives trouvées sur place, lors des fouilles archéologiques menées entre 1922 et 1938 par Fanny Lacour. Les originaux sont conservés au musée d’Épinal.

Vestiges d'un temple gallo-romain du donon

Vestiges d'un temple gallo-romain à proximité des stèles.

Puits taillé dans le rocher. Il était destiné à recueillir les eaux de pluie.

Au milieu des fougères et des bruyères, le sentier, d'abord sous la forme d'un escalier, s'élève vers le point culminant de la montagne sacré.

Sous la plate-forme, un bas-relief représente le combat entre un lion est un sanglier. L'original se trouve également au musée d'Épinal.

Enfin, on débouche sur la table sommitale à 1009 m d'altitude. À l'emplacement du temple actuel, se dressait une pyramide géodésique pour la mesure du méridien terrestre.