Les rencontres
Mise à jour
Pour simplifier la navigation dans le blog et afin d'éviter certains doublons, toutes les photos de l'album vont peu à peu migrer vers la galerie.
La faune sauvage telle que je la voie à travers l'objectif de mon appareil photo, sans fard ni artifice.
Album mis à jour le 7 septembre 2021Les rencontres avec la faune sauvage, au hasard de mes randonnées, sont toujours des moments forts, remplis d'une émotion intense. Que l'animal soit un écureuil qui saute d'une branche à une autre, ou, croisée au détour d'un sentier, une laie entourée de ses marcassins, l'instant est à chaque fois emplie de magie et de mystères, que seule la nature peut engendrer. Mais chacune de mes sorties n'est pas toujours couronnée de succès, loin s'en faut. Et c'est souvent bredouille que je m'en retourne chez moi. Les quelques photos que j'ai rassemblées ci-dessous, sont le fruit de rencontres de purs hasards.
P.S. Le symbole ►►► situé à droite de certaines légendes, renvoi vers un article du blog.
Discret une grande partie de l'année, le cerf élaphe est très difficile à observer dans son milieu naturel. Réussir à le débusqué en approche, relève presque de l'exploit.
Dans la forêt de Wimmenau, Bas-Rhin
Dans une clairière, où d'habitude s'ébattent quelques chevreuils, je fus surpris un matin de printemps de tomber sur une harde de biches. Elles étaient huit à dégustées les bourgeons et les jeunes pousses.
Sturzelbronn, Moselle
Barembach, Bas-Rhin
Metzeral, Haut-Rhin
Ernolsheim-sur-Bruche, Bas-Rhin
Niedersoultzbach, Bas-Rhin
L'hiver s'est installé, déployant son manteau de givre et ses brumes matinales. Aux premières lueurs de l'aube, sur les champs dénudés et blanchis par le givre, les chevreuils se sont regroupés pour surmonter ensemble la saison de tous les dangers.
Wimmenau, Bas-Rhin
Wimmenau, Bas-Rhin
Rosheim, Bas-Rhin
Wimmenau, Bas-Rhin
Quelque part dans les Vosges du Nord
J'ai trouvé le cadavre de l'animal un matin de mars lors d'une promenade en forêt. En faite, c'est un renard qui m'a mis sur la piste du crime.
Sans aucun doute, c'est le résultat de l'attaque d'un lynx. Il tue sa proie par étouffement en comprimant la trachée artère à l'aide de sa puissante mâchoire. Une large plaie à la gorge trahit l'attaque du félin. Le chevreuil a été traîné sur quelques mètres, avant d'être en partie consommé dans le fossé où je l'ai trouvé peu de temps après l'attaque.
Lemberg, Moselle
Parc naturel régional des Vosges du Nord
La nuit, pendant que nous dormons paisiblement, le renard, lui, arpente les forêts et les prairies, se faufile sous les haies et franchit les fossés à la recherche de nourriture. Le renard roux se nourrit de petits mammifères, comme les campagnols, les souris, les lièvres et les lapins, mais son régime comprend également des végétaux. En hiver, avec l'arrivée du froid, les proies se font plus rares et les captures sont toujours plus incertaines. Le renard doit alors parcourir de longues distances pour remplir son ventre et surmonter la saison froide.
Parc naturel régional des Vosges du Nord
Ernolsheim-sur-Bruche, Bas-Rhin
Originaire d'Amérique du Sud, le ragondin peut peser jusqu'à 9kg. Introduit en France au XIXe siècle pour sa fourrure, on le trouve aujourd'hui sur la totalité du territoire. Peu farouche, on le croise facilement dans les eaux stagnantes ou à faible courant comme les marais, les étangs, et bien sûr le canal de la Bruche. Le ragondin peut être porteur de la leptospirose.
Dans la forêt du Landsberg, Heiligenstein, Bas-Rhin
Le long du canal de la Bruche, Bas-Rhin
Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Parc naturel régional des Vosges du Nord.
Rosenwiller, Bas-Rhin
Il est très facile à reconnaître. Sa face et sa poitrine de couleur orange foncé, forme un contraste avec le reste de son corps, qui passe du gris sur la tête au blanc sur son ventre dodu.
Canal de la Bruche, Bas-Rhin
C'est le plus grand des pics. Mais il est surtout reconnaissable par son plumage jaune et vert. On repère l'oiseau quand il tambourine sur les troncs ou les branches des arbres, à la recherche de nourritures, larves, vers où fourmis, son péché mignon.
Dans le Parc naturel régional des Vosges du Nord
Il est bruyant, mais aussi bavard. Le geai est reconnaissable par son plumage aux couleurs vives, dont ses ailes recouvertes d’un bleu vif, strié de noir et de blanc.
Rosheim, Bas-Rhin
Le rapace solitaire. On le voit souvent posé sur la branche d'un arbre, ou percher sur une clôture, mais il est très rare de le voir au sol. Sa proie identifiée, il fond sur elle en un vol rapide et l’attrape par surprise.
Bischoffsheim, Bas-Rhin
Il est toujours difficile d'identifier un rapace lorsqu'on n'a pas l'habitude. Pour celui-ci, assis sur un panneau de signalisation au bord de la route, je pencherai pour une buse variable.
Roshein, Bas-Rhin
Originaire d’Asie, le faisan de Colchide a été introduit en Europe pour servir de gibier pour la chasse. Bien que n'étant pas une espèce menacée, il est tout de même assez rare de le croiser.
Quelque part en Alsace
Quelque part en Alsace
Il doit son nom de cerf-volant, du fait que les deux énormes mandibules du mâle ressemblent aux bois du cerf élaphe, et le fait qu'il vole. Avec ses 10 cm de long, c'est le plus grand insecte de France métropolitaine.
Dans un pot d'oeillets d'Inde, quelque part en Alsace
On lui donnerait le bon Dieu sans confession. Pourtant, après l'accouplement, la femelle dévore (parfois) le mâle devenu inutile.
Dans un pot de géranium, quelque part en Alsace
Avec sa tête d'extraterrestre, et ses longues pattes repliées et munies d'une griffe, elle prie, d'où son nom. Verte ou brune, la mante religieuse est totalement inoffensive.
Dambach, Bas-Rhin
Egalement appelée petite nymphe au corps de feu, elle préfère les eaux à faible courant comme le ruisseau du Schwartzbach.
Munchhausen, Bas-Rhin
On pense que les libellules sont apparues il y a plus de 300 millions d’années, bien avant les humains et les dinosaures.
Les oiseaux d'eau regroupent un ensemble de volatile vivant habituellement autour ou sur un plan d’eau. Ils ont besoin d'eau pour vivre, et donc pour passer une partie de leur cycle pour nidifier, se reproduire, se nourrir ou pour changer de plumage.
Dans la réserve naturelle de la forêt d'Erstein, Bas-Rhin
Le héron cendré est un grand solitaire. Il chasse à l'affût les poissons et les batraciens.
Observatoire de la Sommerley Erstein, Bas-Rhin.
Dans la brume et le brouillard, ils sont tous venus, ils sont tous là, ou presque, hérons, cormorans, colverts et cygnes, à attendre qu'un pâle soleil d'hiver se lève et les réchauffes un peu.
La réserve naturelle de la forêt d'Erstein
Cette demoiselle blanche est un majestueux volatile qui ressemble à un héron habillé de blanc. L'oiseau est protégé. Il a frôlé l'extinction au début du XXe siècle, à l’époque où les dames de la haute société ornaient leurs chapeaux avec leurs longues plumes nuptiales.
La réserve naturelle de la forêt d'Erstein
Dans la réserve naturelle de la forêt d'Erstein
L'observatoire à oiseaux de la Sommerley situé dans la réserve nationale de la forêt d'Erstein, permet d'approcher aux plus près et sans les déranger, les oiseaux sédentaires, migrateurs ou hivernants selon les saisons, qui fréquentent le plan d'eau.
Réserve naturelle de la forêt d'Erstein, Bas-Rhin
Il est originaire d'Australie. Il a été introduit en Europe comme oiseau d'ornement dès le XIXe siècle. Le cygne noir ne se nourrit que de végétaux.
Dans l'Illwald de Sélestat, Bas-Rhin
La cigogne blanche fait partie du patrimoine alsacien. Mais dans les années 1970, elle a bien failli suivre le même chemin que la loutre, le lynx, le castor, le bouquetin etc.
La Bruche, Eckbolsheim.
On le croise dans tout le ried de la Bruche, perché sur un arbre ou sur des pylônes électriques, mais jamais au sol. Son régime alimentaire étant essentiellement à base de poissons, et sa présence n'est pas très appréciée des pêcheurs. Bon nageur avec ces pattes palmées, le grand cormoran pêche en plongée, où il peut rester plus d'une minute avant de refaire surface. Il était au seuil de l'extinction entre le XIXe et le XXe siècles.
Le canal de la Bruche.
Dans les lacs, les étangs, les canaux ou les rivières, le colvert s'adapte à tous les milieux, même dans les parcs des villes. Le colvert mâle est facilement reconnaissable. Le bec jaune, sa tête et son cou sont recouverts d'un vert brillant, délimités par un collier blanc et noir à la base du cou. Sa queue est ornée de deux plumes noires recourbées.
Sur la Moder près d'Ingwiller, Bas-Rhin
Une rencontre insolite et étonnante en janvier 2017 sur la Moder près d'Ingwiller. Un canard colvert, au plumage d'un blanc immaculé, évoluant au milieu de ses congénères.
Le canal de la Bruche, Eckbolsheim, Bas-Rhin
Les milieux que vous fréquentez durant vos randonnées sont fragiles. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Emportez toujours vos déchets. La nature vous en sera reconnaissante, et moi aussi!
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