Madère, l'île aux fleurs...
L'île portugaise, avec Funchal comme capitale, est située dans l'océan Atlantique, à 600 km au large des côtes du Maroc. D'origine volcanique, Madère est traversée par un massif montagneux aux sommets escarpés et acérés. Les trois plus hautes montagnes de l'île sont le Pico Ruivo à 1 862 m, c'est le point culminant de l'île, le Pico das Torres avec 1 847 m et le Pico do Arieiro et ses 1 818 m.
- Par moi-même - Mis à jour le 02 juin 2024 - Madère - Portugal
Temps de lecture : un certain temps
Avant de nous lancer dans la découverte de l'île, nous avons d'abord visité Funchal, le chef-lieu de Madère. Notre hôtel, le Pestana Bay, n'étant distant que d'une dizaine de kilomètres de Funchal, une navette gratuite en assure la liaison, nous évitant ainsi la location d'une voiture.
La plage de galets de Praïa Formosa.
Au pied de l'hôtel, s'étale la plage de Praïa Formosa, recouverte de galets. Il faut avoir une volonté de fakir pour s'allonger sur ces gros cailloux et se laisser rôtir recto-verso, façon merguez. N'étant pas des adeptes de la bronzette ni du farniente sur la serviette, cela ne nous dérange pas plus que cela.
Dans le prolongement de la plage, la promenade de Fraïa Formosa longe la mer en direction de Funchal en passant par le tunnel das Poças do Gomes. À l'intérieur, une ouverture dans la roche donne sur une petite grotte où la mer, d'un bleu profond, vient s'écraser contre la paroi. La sortie du tunnel se situe à côté des piscines naturelles de Doca do Cavacas.
Nous sommes au mois d'août, il fait beau et la température n'excède pas les 30°. Bref, un temps idéal pour visiter et flâner dans la vieille ville et sur le port. Ce n'est donc pas pour rien que Madère est aussi appelée "l'île du printemps éternel". Pourtant, peu de touristes déambulent dans les ruelles étroites et sur les places ombragées du centre de la ville.
La vieille ville a su conserver ses anciennes demeures, ses églises et ses petites ruelles étroites. Au bout de l'avenue Arriaga, se dresse la cathédrale Notre-Dame de l'Assomption, également appelée "Sé" qui veut dire siège (du diocèse) en portugais. La construction a débuté en 1493.
Les parcs et jardins (Jardim) sont nombreux à Funchal. Ici le parc de Santa Catarina, devant lequel trône une statue de Christophe Colomb. Le célèbre navigateur aurait vécu quelques années à Madère. Il a également fait escale sur l'île en 1498, lors de son troisième voyage vers les Amériques. À droite, le jardin municipal de Funchal avec son petit lac, ses jets d'eau et ses statues.
Après avoir déambulé dans le centre historique de Funchal et le long de l'océan, nous embarquons dans le téléphérique panoramique à destination du jardin de Monte Palace, pour une petite flânerie tropicale.
À l'origine, l'endroit était la propriété des Jésuites jusqu'en 1770. Au XVIIIe siècle, il passa entre les mains du consul anglais Charles Murray qui le transforme en une "quinta". Quésaco ?
Une "quinta" est une grande demeure plutôt ancienne, située au cœur d'une vaste propriété de plusieurs hectares. Elles appartenaient jadis aux notables et aux familles les plus fortunées. Cette "quinta" donc, est rachetée plus tard par Alfredo Guilherme Rodrigues qui la transforme en hôtel, le Monte Palace Hôtel. Plus tard, c'est un nommé José Berardo qui reprit le domaine et en fit le jardin que nous voyons aujourd'hui.
C'est dans une ambiance toute tropicale que nous nous promenons dans le jardin de Monte Palace. Dès les premiers pas, il me rappelle le magnifique Jardin de Balata aux portes de Fort de France en Martinique, que nous avons visités il y a bien des années déjà.
Monte Palace est un immense parc ou jardin, aux choix, qui étale ses 70 000 m2 devant nous. Au milieu d'une végétation luxuriante, venue des quatre coins du monde, nous arpentons les allées au milieu d'un labyrinthe de verdure. Entre petits étangs où s'ébattent canards, cygnes et carpes koï, fontaines rafraîchissantes, passerelles rouge vif, pagodes et sculptures bouddhistes, on se croirait transporté au Japon ou en Chine. De superbes panneaux en faïence, les "azulejos", retracent également l'histoire du Portugal. Dépaysement garanti !
Des bancs, disséminés par-ci par-là, nous invitent à nous asseoir et à méditer au milieu de cette végétation exubérante, bercé par le bruissement d'une jolie petite cascade.
Redescendu au niveau de la mer, notre voyage se poursuit en direction de l'Ouest et la falaise de Cabo Girao, un site incontournable de Madère. C'est une des falaises les plus hautes d'Europe, avec près de 580 mètres de haut. Par le sol en verre de la plateforme, la vue plonge dans le vide. J'en ai les genoux qui tremblent. Plusieurs centaines de mètres en contrebas se dessine des cultures en terrasse. Du belvédère, une vue panoramique impressionnante s'ouvre sur l'océan Atlantique et Funchal.
Pour la suite du récit c'est par ici >>

Aucun commentaire
Si vous avez des remarques ou des suggestions à me faire part,
n'hésitez pas à laisser un commentaire.
Le message sera publié après modération :