Lanzarote, une île entre le ciel et l'océan. 2ème partie

La Rofera de Teseguite

Décidément, cette petite île de Lanzarote, 60 kilomètres de long et 19 kilomètres de large, est pleine de surprises. Ici, se sont d'étranges formations rocheuses qui se dressent au bord de la route LZ-404, qui relie Teseguite à la LZ-1.

La Rofe est simplement du sable volcanique aux grains épais et rugueux. On extrayait la Rofe qui était utilisée par les agriculteurs comme couche supérieure des terrains cultivés. Les restes de l'extraction ont laissé cet étrange et curieux paysage, une vallée des monuments en miniature et en noir et blanc. Extrêmement friable au toucher, l'érosion éolienne désagrège petit à petit ces formes étonnantes, faites de sable grossier aux multiples nuances de gris.

Le jardin des cactus

Il a été aménagé dans une ancienne carrière de rofera, au pied d’un ancien moulin à maïs du début du XIXe siècle. Il abrite environ 4 500 spécimens de 450 espèces différentes de cactus, venus des cinq continents. Le jardin a été créé par César Manrique, architecte et sculpteur espagnol originaire de Lanzarote. L'entrée du jardin est payante, 6€50 par personne.

Le jardin des cactus vu depuis la terrasse au pied du moulin.

Cueva de los Verdes

Également appelé le tunnel de l'Atlantide, la Cueva de los Verdes est un long tunnel de lave formé par l'activité éruptive du volcan de la Corona. Plus de six kilomètres de galeries s'étendent depuis le cratère du volcan pour s'enfoncer dans la mer sous la forme d'un tronçon sous-marin de 1500 mètres de long.

Seul le premier kilomètre a été aménagé pour les visiteurs. La visite, par groupe de 50 à 10€ par personne, ne se fait qu'accompagner par un guide dont les explications ne sont données qu'en espagnol ou en anglais. Les autres peuvent aller se brosser !

Orzola

Partant de Cueva de los Verdes, on se dirige vers le Nord en direction d'Orzola par la LZ-1. Nous longeons la côte Nord-Est où se succèdent quelques belles plages de sable blanc. Orzola, à l'ombre du massif volcanique du Monte Corona, est le dernier village avant l'océan, à la pointe Nord de Lanzarote. Petit village de pêcheurs, c'est également le seul point d'embarquement sur un ferry, à destination de l'île voisine de La Gracioza, distant seulement de quelques miles.

Midi a sonné depuis un bon moment, quand nous nous attablons sur la terrasse, avec vue sur la mer, du restaurant "Perla del Atlantico", tout un programme.

Le mirador del Rio

Construit sur une ancienne position d'artillerie, à 479 mètres au dessus du niveau de la mer, le mirador del Rio est une création de César Manrique, architecte et sculpteur originaire de Lanzarote.

Vue d'ensemble de l'île de La Gracioza avec le village de Caleta de Sebo depuis le belvédère du mirador del Rio.

Un vent frais souffle au sommet du mirador. Au-dessus de nos têtes, un méchant nuage gris s'accroche à la montagne, car même ici, la météo peut devenir capricieuse. Le temps de faire quelques photos et d'admirer le paysage qui s'étale à nos pieds, nous partons nous réfugier dans la voiture.

À nos pieds, face à l'île La Graciosa, s'étale l'immense plage de sable fin de del Risco, longue de 1300 mètres. Elle est accessible, soit en bateau, soit en descendant un sentier sinueux depuis un parking près du village de Ye, à 580 mètres d'altitude.

Là se termine notre petite escapade canarienne. Pourtant, ils nous restent encore tellement d'endroits et de paysages insolites à découvrir, qu'il n'est pas impossible que d'ici à quelques mois, nous retournions à Lanzarote.

Vers Lanzarote, une île entre le ciel et l'océan. 1ère partie



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Lanzarote, une île entre le ciel et l'océan. 2ème partie Lanzarote, une île entre le ciel et l'océan. 2ème partie Reviewed by claude on 17:04 Rating: 5

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