Le sentier des roches de Liederschiedt, la suite

Depuis le début du sentier, nous avons longé le vallon du Grunnelsbach. Du moulin, nous surplombons maintenant le Schlangenbach jusqu'à un petit collet, matérialisé par un rocher. Sur son côté Nord, une statue de la vierge Marie prend place dans une petite niche. Le sentier se dirige maintenant vers le Nord au-dessus du ruisseau de l'Altwieserbach.



À une centaine de mètres du rocher à la vierge, on trouve un second abri sous roche aménagé et baptisé "Salon de bois".



Discret et bien entretenu, le sentier des Roches est peu fréquenté, ce qui semble faire l'affaire de la faune sauvage. Dans les parties sablonneuses, toutes sorte empreintes marquent le sol, notamment des chevreuils, des renards et probablement des blaireaux.
Fixé sur un rocher au-dessus du chemin, un panneau nous informe que nous marchons sur le "Sentier Hochin Minh"! Encore quelques rochers avant que le sentier ne se rapproche de la source de l'Altwieserbach et de monter en deux ou trois lacets vers Liederschiedt. C'est par un chemin non balisé mais bordé d'un muret en pierres sèches que nous abordons la rue des Bergers.



Le muret de pierres nous guide vers le village.



De leurs étables où elles passent la mauvaise saison, des vaches toutes blanches, probablement de race charolaise, nous toisent de leurs grands yeux. Nous remontons ensuite la rue des Gardiens puis la rue des Champs, en passant à l'ombre d'un pylône de relais téléphonique. Le plateau de Liederschiedt, totalement ouvert, offre une vue sur 360°. Vers l'Allemagne, ce sont les éoliennes qui brassent l'air de leurs immenses pales. Sans crier gare, la route goudronnée nous abandonne au milieu des champs, laissant la place à un chemin de terre.



Nous laissons Liederschiedt derrière nous. Le marquage "R" est fixé sur un tronc en face du mirador.



Depuis la sortie de Liederschiedt, le balisage fait défaut. Sur le plateau dénudé rien ne permet de nous repérer. À tout hasard, nous nous dirigeons sur la gauche vers un mirador de chasse, dressé à l'orer de la forêt. Bien nous en a pris, un rectangle de bois marqué d'un "R" est fixé sur un tronc en face du mirador.





Après quelques mètres, notre sentier se sépare par la gauche du chemin principal. En lacets successifs, il descend vers l'aval au-dessus du ruisseau du Schwarzbach. À nouveau des rochers érodés, de hautes falaises multicolores, avec ces dizaines de strates où chaque couche a son histoire, un âge précis, une constitution spécifique.



La sentinelle chevelue



C'est un gros bloc de grès, séparé du reste de la falaise avec laquelle jadis il ne faisait qu'un. En équilibre au bord du vide, façonné par le vent et la pluie, le monolithe est devenu sentinelle.



La Saint-Valentin est passée par là.



Le sentier forestier bien dessiné, suit les courbes de la colline. Il franchit les petits ruisselets qui s'écoulent des fissures de la roche poreuse. Par une grande boucle, il contourne par le dessus une aire de nourrissage, désertée à cette heure de la journée par les grands cervidés.



Le chemin file droit vers le bas sur le parking où nous attend la voiture.



Nous débouchons enfin sur un large chemin pentu. Ici le balisage peut prêter à confusion. Pour regagner le point de départ, il nous suffit simplement de partir vers l'aval, sur une bonne centaine de mètres, pour retrouver la voiture sur le petit parking forestier.



Attention, cette randonnée tout comme certains chemins empruntés ne sont pas indiqués sur les cartes. Le balisage est correct bien que parfois un peu confu, avec deux ou trois tronçons sans marquage.



balisage



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